Réduire l'exposition aux perturbateurs endocriniens

Les collectivités et territoires engagés pour mon environnement ma santé agissent

Un dossier préparé à partir des actions et projets mis en visibilité sur ce site par les collectivités et territoires

 

Dossier thématique
mon environnement
ma santé

"Perturbateurs endocriniens"

Les collectivités et territoires engagés pour mon environnement, ma santé, mettent en œuvre des actions ou ont des projets qui visent à réduire l'exposition des populations aux perturbateurs endocriniens.

Par leur action sur le système hormonal, les perturbateurs endocriniens peuvent favoriser

  • des troubles de la croissance, du développement sexuel et neurologique
  • des troubles de la reproduction (baisse de la qualité du sperme,  anomalies de développement des organes, abaissement de l’âge de la puberté)
  • des cancers hormono-dépendants (sein, prostate)
  • des maladies métaboliques comme le diabète.

Notre sensibilité varie selon les périodes de la vie. Par exemple, le fœtus et l’enfant de moins de 3 ans sont plus sensibles à une exposition aux perturbateurs endocriniens qu’un adulte. De même, la puberté est une période sensible au cours de laquelle un dérèglement hormonal par les perturbateurs endocriniens peut altérer de manière irréversible certaines fonctions de l’organisme.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) travaille, en lien avec les instances européennes, à l’établissement d’une liste de substances perturbatrices endocriniennes catégorisées en fonction du niveau de preuve scientifique avéré, présumé ou suspecté.

Pour en savoir plus, accédez au site européen qui répertorie les substances reconnues comme étant des perturbateurs endocriniens dans la réglementation européenne sur les produits chimiques

L’Europe et l’État français, acteurs de la lutte contre les perturbateurs endocriniens

Le Pacte vert européen vise à un environnement exempt de pollution. Dans cet objectif, la Commission européenne a publié, le 14 octobre 2020, sa stratégie sur les produits chimiques durables et le résultat de son bilan de qualité sur les perturbateurs endocriniens et le 15 mars 2021, le Conseil de l'Union européenne en a adopté les conclusions.

A l’échelle nationale, un programme de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens a été mis en place en 2005, puis la 1ere stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens a été adoptée en 2014 et intégrée aux PNSE. Cette stratégie, conjointe aux ministères en charge de la santé et de la transition écologique, a visé à réduire l’exposition des populations aux perturbateurs endocriniens autour de 4 axes principaux :

  • Recherche, valorisation, surveillance
  • Expertise sur les substances
  • Réglementation et substitution des perturbateurs endocriniens
  • Formation et information.

La seconde stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, lancée en 2019, renforce ces objectifs. La réduction de l’exposition aux perturbateurs endocriniens est une volonté inscrite dans plusieurs plans d’actions mais aussi dans des règlements (par ex. PNSE, PRSE, loi Egalim).

Pour en savoir plus, consultez la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens

Des collectivités agissent pour limiter les expositions quotidiennes aux perturbateurs endocriniens

Les niveaux de contamination par les perturbateurs endocriniens sont encore méconnus et il est difficile de connaître tous leurs effets. Cependant, nombreux sont les communes et territoires qui ont décidé d’agir, à leurs échelles, pour limiter les expositions aux perturbateurs endocriniens.

Ce dossier présente une synthèse des 32 actions présentées sur ce site par les collectivités et territoires pour limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens.

Ces contributions proviennent majoritairement de communes (15), d’intercommunalités (10), de régions (2), de départements (4) mais aussi d’un parc naturel régional. Ce sont 19 retours d’expérience et 13 projets.

enfant fistbump adulte

Les 1000 premiers jours de l’enfant constituent une période particulièrement sensible pour le développement de l’individu et de sa santé. 23 projets et retours d’expériences visent à diminuer l’exposition des plus jeunes aux perturbateurs endocriniens. De la Région à la commune, chaque échelon territorial des collectivités possède des moyens d’agir pour limiter l’exposition des jeunes enfants et des enfants aux perturbateurs endocriniens.

En agissant sur les pratiques d’entretien des locaux :

En impliquant

les professionnels :

Des communes en action :

Agir pour diminuer l'usage des pesticides

Les pesticides regroupent l’ensemble des produits utilisés pour lutter contre les espèces végétales indésirables et les organismes jugés nuisibles. Chaque préparation se compose d'une ou plusieurs substances actives, responsables des propriétés du produit, et de co-formulants. La mise sur le marché et le suivi des pesticides sont encadrés et harmonisés au niveau européen.

Leur mode d'épandage et leurs propriétés physicochimiques peuvent les amener à se retrouver dans l'air, dans les eaux ou les sols.

Au cours de la campagne nationale exploratoire des pesticides dans l’air ambiant (CNEP) lancée en 2018, sur les 75 substances recherchées, 70 ont été détectées au moins une fois, dont 10 perturbateurs endocriniens et 11 perturbateurs endocriniens potentiels.

Depuis le 1er janvier 2017, les collectivités territoriales, les établissements publics et l'Etat ne peuvent plus utiliser ou faire utiliser des pesticides pour l'entretien des espaces verts, des voiries, des forêts ou des promenades accessibles ou ouverts au public et relevant de leur domaine public ou privé.

Depuis le 1er janvier 2019, la vente des pesticides chimiques est interdite aussi aux particuliers. A partir du 1er juillet 2022 leur usage sera aussi interdit dans les propriétés privées, les copropriétés, les parcs et jardins privés, les résidences hôtelières, les campings, les jardins familiaux, les parcs d'attraction, les zones commerciales, les espaces verts et les zones de repos sur les lieux de travail, les aérodromes, les cimetières, les établissements d’enseignement et de santé, les établissements sociaux et médico-sociaux, les domiciles des assistants maternels, ainsi que les équipements sportifs non clôt.

Diminuer les résidus médicamenteux dans l'environnement

Favoriser l’écoprescription : une action innovante et collaborative du PETR Pays de Remiremont et de ses vallées

Des territoires s’engagent dans des stratégies globales de lutte contre les perturbateurs endocriniens

Pour aller plus loin :

Consulter le site du Ministère de la Transition Ecologique : Lien vers la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens

Consulter le site du Ministère des Solidarités et de la Santé : Lien vers la page des perturbateurs endocriniens

Consulter le guide Recocrèche : Lien vers le guide Recocrèche

Consulter la Charte d’engagement : Villes & Territoires « sans perturbateurs endocriniens » : Lien vers le pdf de la charte

Consulter la capitalisation du séminaire Cnfpt sur les perturbateurs endocriniens : Lien vers le pdf du Cnfpt

Consulter le site de l’Anses : Lien vers la page des perturbateurs endocriniens de l'Anses

Consulter le site de Santé publique France : Lien vers la page des perturbateurs endocriniens sur Santé Publique France

Consulter le site « 1000 premiers jours » : Lien vers le site 1000 premiers jours et leur page sur les perturbateurs endocriniens

Sur les pesticides :

Consulter l'étude de l'Ineris sur les substances dangereuses pour le milieu aquatique dans les rejets de stations d'épuration : Lien vers la page de l'Ineris