Risques émergents

Le caractère « émergent » d’un risque peut être associé à plusieurs facteurs, non-exclusifs :

• Introduction dans le cadre de vie de nouvelles substances ou technologies
• Effets sanitaires méconnus (manque de recul, mécanismes biologiques méconnus…)
• Augmentation conjoncturelle des vecteurs de transmission de certaines maladies (potentiellement liée à une modification de l’environnement)
• Modification des populations exposées (type, nombre)

Les risques émergents sont par nature fortement évolutifs en fonction de l’avancée des connaissances scientifiques.

Parmi les enjeux d’actualité on peut notamment citer, sans exhaustivité :

• Les perturbateurs endocriniens (PE) : « substances capables d’interférer avec notre système hormonal. Face aux multiples sources d’exposition, l’enjeu est de pouvoir comprendre le rôle joué par ces substances dans le développement de certaines pathologies. L’évaluation de leurs effets sur la santé représente ainsi un défi scientifique et un enjeu important en matière de santé publique. » (Anses). Ce sujet fait, en 2019, l’objet d’un projet de stratégie nationale.
• Les nanoparticules, nanomatériaux: particules ou matériaux (naturelles ou manufacturées) contenant une part significative de particules dont la taille se situe entre 1 nm et 100 nm.

• Les vecteurs : il s’agit, par exemple, des insectes ou acariens susceptibles de transmettre par piqure ou morsure certaines maladies infectieuses (moustiques, tiques…). Leur caractère émergent est notamment lié à l’évolution de l’environnement, du climat.
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Ces problématiques concernent plus particulièrement les collectivités dans le cadre de leurs actions de prévention, de communication et de stratégie de lutte anti-vectorielle.