Biodiversité

biodiversité, nature en ville

Favoriser la biodiversité pour améliorer la sécurité, la santé et le bien-être des citoyens et lutter contre les nuisances qu’elle peut engendrer

L’érosion de la biodiversité couplée à l’artificialisation des environnements de vie aggravent les risques pour la santé physique et mentale des populations. Les solutions fondées sur la nature sont les plus à même de faire face de manière durable à ces problématiques de santé publique.

Si la biodiversité est à l’origine de notre pharmacopée moderne elle peut être aussi génératrice de nuisances plus ou moins graves. La prévalence de certaines maladies, virus ou parasites, véhiculés par les animaux et transmissibles à l’homme, augmente. Le pollen de certains végétaux est responsable d’un nombre croissant d’allergies chez l’homme entraînant rhinite, conjonctivite, asthmes. Les affections graves (dengue, chikungunya, zika, leptospirose, salmonellose) sont peu fréquentes en métropole mais d’autres affections peuvent s’avérer handicapantes (allergies, maladie de Lyme). Ces affections résultent principalement de déséquilibres dans les écosystèmes qu’ils soient urbains ou ruraux.

Ces nuisances peuvent être atténuées en favorisant une biodiversité adaptée et diversifiée : favoriser les prédateurs naturels, limiter la disponibilité alimentaire, supprimer les espaces de nidifications de certaines espèces ou de ponte des moustiques dans l’espace urbain, choisir des végétaux plantés dans l’espace public et gérer les friches, talus et zones de chantier.

En l’absence d’actions préventives de ce type la seule alternative, aux résultats temporaires, est l’utilisation de produits biocides dont la rémanence dans la nature est problématique et qui présentent des effets délétères sur la santé humaine.

La présence d’une biodiversité abondante et diversifiée participe également à la réduction des îlots de chaleurs, limite les risques d’inondations et permet d’atténuer les différentes pollutions.

Favoriser la biodiversité c’est aussi améliorer la santé et le bien-être ressenti des citoyens. La présence d’espaces verts, de jardins partagés ou simplement d’arbres, apaise, favorise l’activité physique, atténue la perception des bruits et diminue le sentiment d’insécurité. Ces bénéfices pour la santé physique et psychique nécessitent de concevoir et de mettre à disposition des citoyens des espaces de natures en nombre suffisant et de qualité dans lesquels une biodiversité riche peut se développer.

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