Mobilité active

Au-delà de la qualité de l’air : de nombreux leviers favorables à la santé humaine et à l'environnement

La marche et le vélo, mobilités dites actives, présentent un double bénéfice, pour la santé et l’environnement. Pour la santé d’une part, car elles peuvent être source de bien-être physique, psychologique et social, elles nécessitent une activité physique par le biais d’un effort musculaire et ainsi, aident à lutter contre la sédentarité et l’isolement. Pour l’environnement d’autre part, car elles mobilisent des déplacements non émissifs en polluants atmosphériques mais également en gaz à effets de serre. 

Elles constituent de plus une opportunité de repenser les mobilités et par conséquent le cadre de vie qu'impliquent l'aménagement des infrastructures de transport, et les modes de vie dépendant des choix de modes de déplacement. La réflexion et les actions des collectivités sur la marche et le vélo portent donc bien au-delà des effets directs de la mauvaise qualité de l’air.


Les mesures recensées correspondent à quatre types d’actions :

  •  le développement du réseau cyclable ou piétonnier (aménagement de la voirie, équipement des infrastructures, signalisation, linéaire,  ...)

  • la praticabilité et la sécurisation de la pratique avec des espaces dédiés aux mobilités actives, incluant l’aménagement des points de contact, la limitation du trafic routier et l’aménagement d’espaces adaptés à toutes les formes de pratiques, agréables et végétalisés

  • l’interopérabilité et les services aux usagers, indispensables notamment pour les usagers du vélo

  • la promotion et la sensibilisation à la pratique des mobilités actives.