Newsletter Comité d'Animation des Territoires #4 _ v2

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CHIFFRES CLÉS

La fréquentation cyclable en France progresse de 40% entre 2019 et 2024

Sur cinq ans, la tendance observée est similaire à la tendance nationale dans les grands centres urbains (+45 %) et plus modérée dans les zones rurales et communes intermédiaires (respectivement +17 % et +19 %).

Après de fortes hausses enregistrées post-Covid (de 2020 à 2022), la progression s’infléchit. En 2024, année la plus pluvieuse depuis 25 ans, le ralentissement de la dynamique déjà observé en 2023 se poursuit dans tous les milieux géographiques.

Source : Bilan 2024 de la fréquentation cyclable en France

 ACTUALITÉS RÉGLEMENTAIRES ET SCIENTIFIQUES

Le bruit demeure un enjeu de santé publique et de biodiversité majeur en Europe

Le dernier rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (Environmental noise in Europe — 2025) dresse un constat clair et inquiétant : le bruit demeure un enjeu de santé publique et de biodiversité majeur en Europe, et les efforts actuels ne suffisent pas pour atteindre l’objectif « zéro pollution » d’ici 2030.

Principaux enseignements :

  • Une exposition importante : plus de 20 % des Européens (≈112 millions) vivent dans des zones où le bruit des transports dépasse les seuils de l’END (Lden ≥ 55 dB). Le trafic routier est la source dominante.

  • Impacts sur la santé : le bruit provoque gêne, troubles du sommeil et contribue à des pathologies chroniques (cardiométaboliques). Des effets sont observés à des niveaux plus faibles que les seuils officiels — certains effets commencent dès ~45 dB Lden.

  • Progrès insuffisants : entre 2017 et 2022, la proportion de personnes personnes perturbées de façon chronique par le bruit des transports a diminué d’environ 3 %, loin de la cible indicative de -30 % fixée pour 2030. Les projections montrent que, sans mesures supplémentaires, l’objectif ne sera probablement pas atteint ; un scénario ambitieux pourrait réduire la gêne d’environ 21 % au mieux.

  • Biodiversité menacée : au moins 29 % de la surface du réseau Natura 2000 est exposée à des niveaux de bruit potentiellement nuisibles pour la faune terrestre. Le bruit sous-marin affecte aussi fortement les habitats marins.

  • Espaces verts et zones calmes : étude de 233 villes : seulement 34 % de la population peut accéder à un espace vert et calme à moins de 400 m. De nombreux parcs urbains (≈49 % de la surface verte analysée) sont exposés à ≥55 dB Lden, diminuant leur valeur réparatrice.

Conclusion

Le rapport appelle à une accélération des politiques et des investissements, une meilleure coordination entre niveaux de gouvernance, et à l’intégration du bruit dans les stratégies d’aménagement urbain et de protection de la nature.

Préserver et augmenter les espaces calmes en ville et en milieu naturel apparaît comme une priorité pour la santé et la biodiversité.

Source : Rapport Environmental noise in 2025 sur le site de l'EEA

Instruction du 07 septembre 2025 relative aux diagnostics des établissements accueillant des enfants et des adolescents situés sur ou à proximité d’anciens sites industriels

La démarche « établissements sensibles » vise à diagnostiquer préventivement la qualité des sols des écoles, crèches et autres établissements pour enfants et adolescents situés sur ou à proximité d’anciens sites industriels. L’objectif est d’identifier d’éventuelles expositions à des substances préoccupantes et, si nécessaire, de mettre en œuvre des mesures de gestion pour protéger la santé des enfants et du personnel.
 

Contexte : Lancée en 2010, la démarche a porté 1 400 diagnostics entre 2010 et 2016. Des pollutions ont été détectées dans 64 % des diagnostics, mais des mesures de gestion ont été nécessaires dans 13 % des cas. Environ 1 600 diagnostics restent à réaliser, principalement en Auvergne‑Rhône‑Alpes, Île‑de‑France, Hauts-de-France, Grand‑Est et Normandie.

 

Que faire maintenant ? Les diagnostics doivent être engagés par les propriétaires (communes, conseils départementaux/régionaux, gestionnaires privés). Ils peuvent être réalisés lors de travaux (rénovation énergétique, renaturation, etc.). Le coût moyen est généralement de 10–15 k€ par établissement (variable).
 

Aides et ressources : Les collectivités de moins de 50 000 habitants peuvent solliciter une aide du Fonds vert (volet ingénierie) en 2025–2026.

Documents méthodologiques, guide de bonnes pratiques et modèle de cahier des charges sont disponibles sur SSP‑InfoTerre 
 

Important : les préfectures doivent renvoyer un tableau de bord au BRGM et à la DGPR avant le 31 décembre 2025.

Source : Publication au Bulletin Officiel du Développement Durable

PestiRiv

En France, peu de données existaient sur l’exposition des riverains aux substances contenues dans les produits phytosanitaires et PestiRiv est la première étude nationale mesurant l’exposition réelle aux pesticides des riverains de vignes, conduite par Santé Publique France et l’Anses (2021–2022).

Méthodologie :

  • Environ 2 700 participants (adultes et enfants) suivis dans 265 zones (6 régions) ;

  • Prélèvements biologiques et environnementaux (urines, cheveux, poussières, air intérieur/extérieur, fruits/légumes) et questionnaires ;

  • Couverture sur période de traitement (mars–août) et hors traitement (oct.–fév.).

Résultats principaux :

  • Exposition globalement plus élevée en zones viticoles que loin des cultures, et plus élevée en période de traitement.

  • Augmentations observées : imprégnation urinaire (Augmentation comprise entre +15% et +45% en zones viticoles ; jusqu’à +60 % en période de traitement) ; contamination des poussières variable, parfois très marquée (jusqu’à +1 000 % selon substance) 

  • Facteurs majeurs : proximité des vignes, quantité de pesticides appliquée, temps passé à l’extérieur et aération du logement.

Recommandations principales extrapolables à d’autres cultures : réduire l’usage des produits phytopharmaceutiques (Stratégie Ecophyto 2030), informer les habitants avant traitements, et promouvoir gestes domestiques (ôter chaussures, nettoyer sols, sécher le linge à l’intérieur en période de traitement, éplucher légumes du jardin).

Source : Étude PestiRiv sur le site de Santé Publique France

 

ZOOM DES MINISTÈRES

 

Bilan Qualité de l'Air Extérieur du CGDD

État général (2000–2024) : la bonne nouvelle d’ensemble est quel la qualité de l’air en France s’est nettement améliorée ces dernières décennies. Les politiques publiques et les actions locales ont permis de réduire durablement les rejets de nombreux polluants et, globalement, les concentrations observées dans l’air ont diminué.
 

Des progrès, mais des problématiques persistantes :

Malgré ces progrès, certaines zones continuent d’enregistrer des dépassements des normes conçues pour protéger la santé. Ces dépassements sont aujourd’hui moins fréquents et touchent surtout des agglomérations de taille variable et des territoires d’outre‑mer qui subissent parfois des apports naturels de particules.

Épisodes de pollution : nature et origine :

Les épisodes de pollution enregistrés en 2024 ont été souvent liés à des phénomènes météorologiques ou naturels — par exemple des poussières transportées depuis le Sahara — plutôt qu’à une source unique locale. Ces événements entraînent des pics courts mais marqués des concentrations de particules.

Enjeux santé‑environnement :

La pollution de l’air reste un enjeu majeur pour la santé publique et pour les écosystèmes. Réduire encore l’exposition de la population est une priorité, tant pour diminuer les maladies liées à la pollution que pour limiter ses conséquences sur l’agriculture et la biodiversité.

PRSE en action

Guyane :

Le PRSE 2024-2028, signé par le DG ARS, le Préfet et le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane le 30 septembre 2025, est désormais disponible (Le Plan Régional Santé Environnement 2024-2028 | Agence régionale de santé Guyane).

Issu d’une phase importante de consultation de la société civile et de concertation sur les enjeux de santé environnement avec les acteurs du territoire, ce plan vise à améliorer les conditions de santé de la population guyanaise grâce à vingt-six actions concrètes articulées autour de cinq axes :  

  • Axe 1 - « Vivre dans un environnement favorable à la santé » 

  • Axe 2 - « Réduire les inégalités territoriales en matière de santé » 

  • Axe 3 - « Limiter l’impact des maladies zoonotiques et des maladies infectieuses émergentes » 

  • Axe 4 - « Développer une culture partagée en santé-environnement » 

  • Axe 5 - « Améliorer la qualité des ressources alimentaires des guyanais » 

Pays de Loire : capitalisation des travaux autour de la végétalisation des cours d’école intégrant les enjeux de santé qui a mobilisé la communauté d’axe Cadre de vie, aménagement et santé en Pays de la Loire : https://www.paysdelaloire.prse.fr/un-guide-de-recommandations-pour-re-amenager-des-a1205.html. Il vient compléter le centre de ressources "Urbanisme et aménagement : des leviers pour la santé"  à destination des acteurs de l’urbanisme et de l’aménagement, lancé fin 2023 qui rassemble guides méthodologiques, documents repères, exemples de réalisations… Réalisé dans le cadre du PRSE des Pays de la Loire, il est mis à jour régulièrement et co-alimenté par tous les acteurs.

Occitanie :

Le dispositif « Parcours citoyen en SE » poursuit une ambition éducative pour les citoyens et une volonté d’être un levier quant à leur implication dans les travaux menées en territoires par les CLS, CTS et par le GRSE.

Le dispositif sera déployé en 2025 et 2026 et s’appuiera sur la mise en réseau d’un Groupe de travail (GT) composé de 13 binômes issus des coordinations CLS et d’acteurs associatifs de l’éducation et promotion de la santé-environnement. Parcours citoyen en Santé-Environnement | GRAINE Occitanie

Planification écologique / COP « adaptation au changement climatique » en Auvergne-Rhône-Alpes  

Les « défis » et actions du futur cahier régional COP « adaptation au changement climatique et santé » ont été arrêtés à l’issue des échanges d’une seconde réunion sur cette thématique et remontés au Secrétaire général de la COP du SGAR. Organisée à l’ARS le 15 octobre 2025 avec une cinquantaine de participants, cette réunion s’inscrivait en complément de la première réunion régionale du 26 juin dernier ("Santé et adaptation au changement climatique" : accès au revisionnage du webinaire du 26 juin 2025 et aux ressources | La santé-environnement en Auvergne-Rhône-Alpes).  

Trois défis santé-environnement s’articulent avec les actions du PRSE (EDCH, EESH/zoonoses, UFS) ; un quatrième défi « baignades » a également été intégré (au sens de lieux de rafraichissement) et enfin un cinquième défi, piloté par la DOS, porte sur la transition écologique du système de soins. Une COP régionale annuelle fera un point d’avancement des travaux « adaptation » le 19 décembre 2025, pour une publication de l’ensemble des cahiers thématiques régionaux et départementaux le 31 mars 2026.     

 

L'INTERVIEW D'ACTEUR

Anthony Chaumuzeau, secrétaire général du Sommet One Health

Diplomate de formation ingénieur, Anthony Chaumuzeau est le secrétaire général du Sommet One Health, qui se tiendra le 7 avril 2026 à Lyon. Il a accepté de répondre à nos questions. 

La France accueillera un Sommet One Health le 7 avril 2026, à l’initiative du président de la République, Emmanuel Macron. Pourquoi organiser un tel événement ? L’approche One Health, qui reconnaît les liens étroits et interdépendants entre santé humaine, santé animale, santé des végétaux et santé des écosystèmes, n’est pas nouvelle. La pandémie de Covid-19 a prouvé à quel point sa mise en œuvre opérationnelle était indispensable. Mais son champ d’application ne s’arrête pas aux maladies infectieuses. L’approche One Health est également pertinente pour lutter contre les facteurs des maladies non-transmissibles. La phase de prise de conscience n’est pas encore terminée mais il nous incombe désormais, collectivement, de veiller à son déploiement opérationnel pour traduire l’approche en catalyseur du changement. C’est cette ambition qui a motivé la décision d’accueillir, pour la première fois au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, un Sommet sur cette thématique le 7 avril prochain, journée mondiale de la Santé.

Comment les collectivités territoriales peuvent-elles jouer un rôle moteur dans la mise en œuvre concrète de l’approche One Health ? 

L’objectif du Sommet One Health est de créer un dialogue collaboratif visant à faire converger politique, société et science, et de nourrir la réflexion mondiale autour d’objectifs communs, d’engagements collectifs, de cibles réalistes, de solutions durables. Notre approche sera guidée par la prise en compte à tous les niveaux des besoins des populations. Pour ce faire, s’appuyer sur l’échelon local est indispensable. Les territoires sont les plus à-même d’imaginer et de mettre en place des actions concrètes qui permettent de répondre aux problèmes prioritaires qui préoccupent nos populations et touchent leur santé au quotidien. La coopération internationale entre collectivités territoriales – également appelée coopération décentralisée – constitue par ailleurs un levier essentiel : en partageant leurs expériences et en développant des projets communs, les collectivités renforcent ensemble leur capacité à prévenir les risques, à innover et à adapter les solutions One Health aux réalités locales. 

Quelles démarches seront effectuées pour cibler le grand public ? Nous ne nous en rendons peut-être pas compte, mais l’approche One Health est partout dans notre quotidien. Toutefois, il y a encore une méconnaissance de cette approche. Pour veiller à sa bonne compréhension, trois principes régiront le Sommet : sensibilisation, appropriation et action. Nous souhaitons rendre visibles les co-bénéfices de l’approche One Health pour la santé de notre planète, de nos animaux et de nos concitoyens de toutes générations. C’est dans cette optique quand nous ambitionnons l’organisation d’un événement dédié au grand public, lors du week-end de Pâques qui précédera le 7 avril.

Le Sommet One Health sera multi-acteurs et interdisciplinaire. Il se déclinera en différentes séquences et véhiculera un ensemble de principes clefs : (i) promotion de la science, de la recherche et de l’innovation ; (ii) importance du multilatéralisme (iii) rôle central des partenariats publics/privés ; (iv) participation inclusive de la société civile, de la jeunesse et des collectivités territoriales.

 

RESSOURCES

 

Mettre en œuvre en contexte français des politiques publiques intégrées favorables à la qualité de vie

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) propose un changement de cap : passer d’une prévention centrée sur les comportements individuels à une prévention primordiale qui agit en amont sur les déterminants sociaux, urbains, économiques et environnementaux de la santé.

Pourquoi maintenant ?

Inégalités persistantes (logement indigne, précarité, surpoids, exposition environnementale) et chocs récents (canicules, pandémie) montrent que la santé se construit largement hors du secteur sanitaire. Agir transversalement, c’est réduire les inégalités, renforcer la résilience et générer des co‑bénéfices économiques et sociaux.

Ce que recommande le HCSP :

  • Faire de l’approche co‑bénéfices une norme dans les textes et stratégies de santé.

  • Rendre systématiques des évaluations d’impact sur la santé (rapides puis complètes) pour les projets et politiques majeurs.

  • Réorganiser la gouvernance locale : transformer les Contrats locaux de santé (CLS) en contrats territoriaux pour la qualité de vie (CLIAPQV) pilotés de manière interministérielle.

  • Sécuriser des financements dédiés (ex. fonds intersectoriel) et encourager des appels à projets pour l’intersectorialité.

  • Renforcer la recherche intersectorielle, les métiers d’interface et l’accès aux données (SNDS, données locales, capteurs, dispositifs participatifs).

Comment ça marche sur le terrain ?

Le HCSP préconise d’appuyer les démarches sur les dispositifs existants (éviter la création de structures superflues), d’impliquer élus et services techniques, et d’utiliser des outils pratiques et particulièrement de mettre en place des évaluations d’impact sur la santé (grille d’évaluation co‑bénéfices, living labs, plateformes participatives) pour co‑construire des solutions acceptables et durables.

En bref : penser santé comme un bien commun co‑produit par toutes les politiques, pour plus de justice, d’efficience et de soutenabilité.

Source : Rapport de L'HCSP 

 

Caractériser les niveaux d’imprégnation aux PFAS des populations dans la Métropole de Lyon

Étude d'imprégnation locale

L’Institut Écocitoyen pour la Connaissance des Pollutions lance la phase II du projet PERFAO, une étude d’imprégnation locale destinée à mesurer l’imprégnation aux PFAS et à évaluer leurs éventuels effets sur la santé des habitants de la métropole de Lyon.
 

Concrètement, 300 personnes (adultes et enfants) seront sélectionnées pour participer à des prélèvements sanguins et répondre à un questionnaire épidémiologique adapté de l’enquête nationale ALBANE. Le panel comprendra 150 personnes vivant à proximité de la plateforme chimique de Pierre‑Bénite et 150 personnes résidant à Givors, Grigny ou Solaize.
 

Pour constituer ce panel, près de 3 000 courriers nominatifs seront envoyés d’ici novembre ; les candidats retenus devront appeler le numéro indiqué pour la sélection finale selon plusieurs critères (ancienneté sur le territoire, âge, sexe, absence de contre‑indication médicale, etc.).
 

Les prises de sang, prévues d’ici la fin 2025, permettront de rechercher 32 molécules PFAS et d’explorer des biomarqueurs de santé. Les résultats seront analysés par des épidémiologistes afin de mieux comprendre les transferts environnement → humain, de comparer les niveaux avec l’étude nationale Albane et d’alimenter les politiques publiques. Chaque participant recevra une interprétation individuelle de ses résultats ; les données resteront strictement réservées aux équipes médicales du projet et aux médecins traitants
 

Le projet est piloté par l’Institut Écocitoyen du territoire lyonnais qui vient d’être créé et réunit des partenaires (Hospices Civils de Lyon, LERCA, Sciences Po Lyon, ENTP, etc.), avec un soutien financier de l’ARS Auvergne‑Rhône‑Alpes (200 000 €).

Source : Étude d'imprégnation locale des PFAS à Lyon

 

Deuxième campagne nationale sur l’état de la qualité de l’air dans les logements (CNL2)

Contexte et objectifs

La CNL2 (nov. 2020 – fév. 2023) est la deuxième campagne nationale menée par l’OQEI/CSTB pour mesurer la qualité de l’air dans les logements et la comparer à la première campagne (CNL1). L’objectif visé était ~600 logements ; 571 logements ont finalement été enquêtés et traités par pondération pour représenter le parc national.

Méthode

  • Mesures d’une semaine en situation d’occupation : COV, COSV, PM2,5, NO2, radon, CO2, température, humidité et enregistreurs connectés.
  • Recueil d’informations via questionnaires détaillés (logement, habitudes, semainiers, santé).
  • Recrutement basé sur les participants EHIS 2019 ; 3 667 contacts, 750 accords, 571 enquêtes réalisées.

Principaux résultats

  • Détection fréquente de nombreux COV (plusieurs présents dans la majorité des logements).
  • Comparaisons CNL1–CNL2 : certaines concentrations ont diminué (notamment pour certains composés), mais les différences doivent être interprétées avec prudence.
  • Le radon reste un point d’attention selon la localisation.
  • Limites : une seule semaine de mesure par logement, variations saisonnières et pertes de données qui peuvent accroître l’incertitude.

Perspectives 
Analyses complémentaires en cours : rapprochements avec données extérieures, exploitation santé (par Santé publique France), et approfondissements thématiques (sources d’émission, multipollution).

Source : Premiers résultats de la campagne sur le site de l'ANSES et Campagne CNL2 sur le site de l'OQEI

Les cartes LCZ du Cerema intégrées à différents outils en ligne pour les collectivités

 

En s’appuyant sur le concept scientifique des Local Climate Zones (LCZ), le Cerema a cartographié les quartiers les plus exposés à la surchauffe urbaine à partir d’images satellites à très haute résolution et met à disposition une boîte à outils et des ressources clés pour repérer, cartographier et réduire les îlots de chaleur urbains.

Points essentiels :

  • Jeux de données disponibles : cartographies LCZ pour 83 aires urbaines (>50 000 hab.) publiées sur data.gouv.

  • Outils et plateformes : tableau de bord Cartagene et une plateforme LCZ accessible en ligne pour visualiser et exploiter les données.

  • Documents méthodologiques : guide utilisateurs et rapport sur l’exploitation de l’imagerie satellite pour la cartographie nationale des LCZ.

  • Ressources pratiques : boîte à outils opérationnelle et retours d’expérience locaux (ex. Nice, Libourne) illustrant des actions d’adaptation.

  • Diffusion : contenus multimédias et actualités disponibles (ex. vidéo Vimeo, pages CEREMA).

Vous pouvez consulter les jeux de données et guides sur data.gouv et les pages dédiées du Cerema pour accéder aux cartes, méthodologies et outils détaillés.

Source : article du Cerema sur les cartes LCZ
 

Publication du Focus "Une seule santé : des concepts à la mise en application territoriale", ORS Ile-de-France

 

Ce Focus de l'ORS Île-de-France présente un état des lieux sur le concept et ses origines ainsi que sur les perspectives de mise en application. Basé sur la littérature scientifique, ce travail identifie les atouts, mais aussi les leviers et contraintes pour éclairer les acteurs franciliens.

Source : Focus sur le site de l'ORS Ile de France

SAVE THE DATES

Qu'il s'agisse de monter en compétence ou de rencontrer les acteurs de la santé environnement dans les territoires, voici quelques rendez-vous à ne pas manquer : 

  • Journée Objectif Air 2030 : Le Cerema en partenariat avec l’Alliance des collectivités pour la qualité de l’air, l’ADEME, Atmo France et le Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche organisent un événement sur les enjeux de mobilité et d’urbanisme dans les territoires. Date à préciser.

  • 27 et 28 novembre 2025 Congrès annuel de la Société francophone de Santé-Environnement : 'Systèmes alimentaires, santé et environnement : quelles avancées pour éclairer les débats de société ?" Montpellier. Informations pratiques et inscription sur le site de la SFSE

  • 8 décembre 2025 : l’Agence Régionale de Santé, la DREAL et la Région organisent une Journée régionale Santé Environnement le lundi 8 décembre 2025, de 9h30 à 16h, au siège de la Région Hauts-de-France à Lille.

  • 10 décembre 2025 : Conference One Health Cities à Bruxelles. En collaboration avec huit autres villes européennes, la ville de Lyon a mis en place le projet « One Health 4 Cities », qui vise à promouvoir l'approche One Health dans les villes.

  • 11 décembre 2025 : Dernier webinaire du cycle dédié à l'adaptation au changement climatique en Île-de-France, Institut Paris Région

  • 16 janvier 2026 - Café What Health  : Métropole Européenne de Lille + Ville de Lille + Cerema : prise en compte des enjeux environnementaux, de santé et de qualité de l’air à l’échelle métropolitaine, suivie d’un focus sur les actions liées au PLUi et OAP, ainsi qu’un retour d’expérience sur les difficultés et limites rencontrées.

  • 6 février 2026 - Café What Health  : présentation du livret du Réseau d'Éducation à l'Environnement en Bretagne

     

* Pour assister aux cafinaires What Health (librement et sans inscription), contactez nous par mail

Laissez vous inspirer par les témoignages des cafinaires What Health. Sous format court (45min), ils offrent un accès rapide à la richesse des projets des acteurs territoriaux au profit de la santé environnementale, en zone urbaine, rurale ou péri-urbaine. Tous les replays sont accessibles sur la page dédiée du site internet Territoires engagés pour un environnement, une santé

Vous avez une action à proposer? N'hésitez pas à nous contacter