Amnésie environnementale et (re)connexion à la nature

Journées d’échanges techniques - en ligne

L’amnésie environnementale et la diminution des expériences de nature peuvent expliquer en partie notre difficulté à nous mobiliser face aux enjeux de biodiversité. Cette journée d’échanges a pour objectif de mettre en lumière des solutions opérationnelles pour lutter contre cette amnésie et ses effets, et reconnecter chacun à la nature.

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L'amnésie environnementale accentuée par une diminution des expériences de nature dans nos sociétés occidentales (Pyle, 1978)

  • Plusieurs études réalisées en Europe, aux États-Unis et au Japon montrent que, en moyenne, la fréquentation des espaces de nature par les enfants diminue drastiquement d'une génération à l'autre (Soga et Gaston 2016).
  • Or, le contact avec la nature encourage les émotions, attitudes et comportements positifs envers l’environnement (Fleury et Prévot, 2020).
  • Par ailleurs, la fragmentation et la rareté des expériences peuvent, dans certains cas, accroître notre méconnaissance des mécanismes adaptatifs de la nature, diminuer notre sentiment d’appartenance à la nature et amplifier l’amnésie environnementale et ses effets.

Transformer des freins en moteurs ?

L’amnésie environnementale et la diminution des expériences de nature peuvent ainsi expliquer en partie notre difficulté à nous mobiliser face aux enjeux de biodiversité (Papworth et al., 2009) et à construire des récits alternatifs au récit dominant, freinant ainsi l’activation des changements transformateurs nécessaires pour inverser la tendance à l’érosion de la biodiversité.

Elle peut cependant constituer le moteur de l’émergence d’un désir et de démarches individuelles et collectives de reconnexion et de réappropriation (Fleury et Prévot, 2017), démarches souvent fragiles et localisées, dans des conditions qui restent à éclairer et partager. C'est l'objectif de cette journée d'échanges techniques.

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