Réduction de polluants atmosphériques

Action 1 : Instauration d’une zone à faibles émissions

Garantir un air sain et préserver ainsi la santé des habitants nécessitent de renforcer l’action de la Ville de Reims et de la Communauté urbaine du Grand Reims sur la source principale des polluants atmosphériques (dioxydes d’azote) : la circulation routière, et ce sur les zones les plus polluées de l’agglomération rémoise.

Depuis le 1er janvier 2022, la Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFEm) est entrée en vigueur sur le centre-ville de Reims et la Traversée Urbaine de Reims (section de l’A344 entre les échangeurs de Tinqueux et Cormontreuil). Les véhicules (véhicules particuliers, véhicules utilitaires légers et poids lourds) non-classés (immatriculés avant 1997) et ceux classés CRIT’AIR 5 (immatriculés avant le 31 décembre 2000 pour les diesels) ne sont plus admis au sein du périmètre de la ZFEm. La restriction concerne progressivement, en janvier 2023, les CRIT’AIR 4 et en janvier 2024, les CRIT’AIR 3.

Les objectifs de cette mesure se déclinent en deux points :

• Abaisser les concentrations en dioxydes d’azote pour respecter les valeurs réglementaires
• Diminuer la proportion des véhicules polluants au profit des modes actifs et de la conversion d’un parc moins émissif

Vous pourrez trouver ci- dessous un PDF vous présentant les mesures d'accompagnement des différents projets menés dans le cadre de la ZFE du Grand Reims et également plus de précision sur la communication de la mesure via ce site.

Mesure_accompagnement_ID_194-196.pdf

Action 2 : Conversion des bennes de collecte des déchets

Dans le cadre du renouvellement du marché de collecte des déchets sur le périmètre urbain, la CU a imposé dans son cahier des charges un parc de véhicules GNV sur l’ensemble des services de collecte dans un objectif d’amélioration de la qualité de l’air

Afin d’accompagner les politiques publiques de protection de la qualité de l’air et en cohérence dans le Plan de Protection de l’Atmosphère, le Grand Reims souhaite réduire l’impact de la collecte.

Outre, la transition du parc de bennes de collecte vers une flotte GNV, il a été imposé au titulaire de définir un plan d’action et d’évaluer ses objectifs de consommations à travers son mémoire. Annuellement le prestataire indique une consommation d’énergie par tonne de déchets collectés (OMr, Tri, en cumul du PAP et PAV et verre) et les actions mises en œuvre (en cohérence avec son plan d’action) dans une politique de protection de la qualité de l’air.

Les objectifs définis dans le mémoire du prestataire peuvent faire l’objet de pénalités en cas de non respect. Afin d’atteindre ces objectifs de réduction des consommations, le titulaire doit travailler sur une optimisation des circuits et une formation du personnel à l’éco conduite. Le prestataire a dû adapter ses locaux (maintenance) et ouvrir une station d’avitaillement GNV.

Objectifs de la mesure :

L'utilisation du GNV réduit la production de GES lors de la phase collecte (-25% par rapport au diesel). Cette solution réduit l'émission de particules fines de 95% par rapport aux normes diesel Euro 6 et de 70% l'émission des NOx.

Le parc de BEOM GNV permet de réduire de 50% le bruit issu de la motorisation (-5dBA) et une motorisation GNV ne présente pas d'odeur.

Objectifs définis via des pénalités :

• Défaut sur les objectifs annuels de consommation de carburant/tonne de déchets collectés, par non atteinte de l'objectif annuel fixé par le prestataire, 1000 euros par tranche de 5% de dépassement/an
• Défaut de non respect du parc de véhicule, par absence de conformité du parc de véhicule par rapport à l'offre du prestataire et aux délais fixés au CCTP, 500 euros par véhicule et par semaine commencée